Se balader de cime en cime
Aujourd’hui, nous sommes samedi et nous décidons d’aller découvrir l’Acro’Cymes Parc de Thiénans. En ce qui me concerne, je suis plutôt maladroite et n’ai pas un très bon équilibre ; je ne suis pas sûre que ce soit une très bonne idée mais c’est une sortie entre amis, alors pourquoi pas !
Le parking est très bien indiqué et nous remontons à pied la rue principale du petit village de Thiénans avant d’arriver devant l’entrée du parc.
Quelques personnes sont déjà présentes, je profite de l’attente pour aller regarder les différents parcours. Je remarque tout de suite « L’acro’pitchoune » qui a l’air d’être un parcours pas très haut : désillusion, c’est un parcours pour les petits (de 3 à 7 ans) ! Ce n’est donc pas pour moi mais je trouve l’idée super pour les familles.
J’analyse le panneau qui présente les différents niveaux de parcours : il y en a 4, répartis dans 8 circuits. Le niveau débutant me convient très bien tandis que les niveaux moyen et expert convient certainement plus à mes amis. Il y a même un « Bungy Eject » pour les amateurs de sensations fortes. Le « Bungy Eject », c’est un peu à mi-chemin entre le saut à l’élastique et le trampoline ; c’est une sorte d’éjecteur qui vous propulse à plus de 20 mètres de hauteur. Très peu pour moi, merci bien, mais peut-être que certains de mes amis vont essayer.
Notre tour arrive rapidement et nous payons nos places : 21,00 € par personne pour toute une après-midi dans les arbres, comprenant l'équipement aux normes de sécurité, un briefing et une surveillance au sol. Un moniteur nous équipe et se montre assez pédagogue avec ceux qui en ont jamais fait, comme moi par exemple, ce qui me rassure. Enfin, nous rejoignons un autre groupe de 4 personnes et attendons le moniteur pour les règles de sécurité.
Des enfants sont en train de commencer le parcours de « l’acro’pitchoune » et ont l’air de bien s’amuser. J’ai maintenant hâte de commencer cette nouvelle expérience. Le moniteur de se fait pas trop attendre et rapidement, il nous enseigne comment fixer notre harnais au fil de sécurité et ligne de vie sur les parcours et les différents codes couleurs des parcours :
- Orange, Violet et Vert pour les parcours d’1 mètre 25 de hauteur
- Bleu pour être à 1 mètre 40 du sol
- Rouge pour les parcours d’1 mètre 50 de hauteur
- Noir pour les plus sportifs et aventureux, des parcours à 1 mètre 65 du sol.
Le briefing prend fin, on nous rassure sur le fait que si nous sommes en difficultés sur un parcours, un moniteur peut venir nous aider si besoin. Je me sens en sécurité et pas trop livrée à moi-même dans cette forêt.
Avec une amie, nous nous dirigeons vers le premier parcours, Orange pour commencer tranquillement, tandis que nos compagnons se dirigent directement vers un parcours Bleu.
Au début, je m’accroche au fil de sécurité pour monter à l’échelle et commence alors le parcours. Je ne pensais pas que l’accrobranche était une activité aussi sportive mais le premier parcours se réalise sans trop de problème apparent. Je m’étonne moi-même de mon agilité sur l’unique fil tendu sur lequel je dois avancer.
À la fin du parcours, il y a toujours une tyrolienne. Je n’en ai jamais fait mais le moniteur qui aide les personnes à descendre du filet à l’arrivée me conseille de me mettre accroupie ou assise sur la tablette en bois avant de partir.
Effectivement, c’est assez particulier de se lancer comme ça dans le vide, même si nous sommes attachés. Enfin, je me lance et les sensations sont immédiates. On se sent tout de suite euphorique et l’arrivée dans le filet se fait trop rapidement à mon goût.
Je descends sans trop de mal, le sourire aux lèvres. J’attends mon amie et nous partons à la recherche du parcours bleu cette fois-ci.
Autant le premier parcours m’a mise en confiance, autant le deuxième est plus fastidieux. Il semble certain que pour les personnes atteintes de vertige, l’accrobranche n’est pas la bonne activité. Je n’y suis pas sujette et pourtant, je me rends compte qu’à 1 mètre 40 du sol, je ne fais pas la fière. J’avance beaucoup plus lentement sur ce parcours, chaque obstacle me semblant de plus en plus dur. Je m’étonne moi-même de mon agilité pour une personne aussi maladroite que moi. Et puis, je ne suis pas si sportive et pourtant, j’arrive à faire la plupart des obstacles.
Enfin, j’arrive à la fin au bout d’une bonne vingtaine de minutes. La tyrolienne est plus grande que sur le premier parcours et cette fois-ci, je n’hésite qu’un petit moment avant de me lancer dans le vide, toujours munie d’une petite appréhension qui disparait dès que je me sens glisser dans les airs. Lorsque je retrouve le sol, je suis contente de moi.
Nous allons boire un verre à la petite buvette à l’accueil le temps de revenir de nos émotions et partons à l’assaut d’un parcours Violet. À la même hauteur que le premier que nous avons fait, le orange, nous nous sentons beaucoup plus à l’aise, surtout après s’être confrontées au bleu.
Après avoir réalisé le parcours vert, toujours à une hauteur d’1 mètre 25, je me sens d’attaque pour refaire le parcours bleu. Et je fis bien, car je me sentis tout de suite plus à l’aise.
Le temps passe vite et bientôt, nous arrivons à la fin de notre après-midi. Mes amis ont testé les parcours rouge et il y en a même un qui s’est aventuré sur le noir. De leur point de vue, il faut clairement être entrainé pour le noir mais le rouge est assez intermédiaire et après quelques heures de pratique, il semble accessible.
J’étais arrivée sceptique à l’acro’cymes parc et finalement, lorsque nous rendons notre matériel, je suis heureuse de mon expérience et me dit que je reviendrai sûrement… et pourquoi pas tester le parcours rouge. Apparemment, être maladroit ne semble pas empêcher d’être agile dans les arbres.
Plus d'infos :
Acro'Cîmes Parc
rue de la pantaine - 70230 Thiénans
Tél : 03 84 20 52 26 – Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
www.pan-sarl.eu